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ville de vanves - Page 9

  • OUVERTURE DE LA 27e EDITION DU FESTIVAL ARTDANTE DE VANVES

    La danse retrouve son rythme de croisière à Vanves avec trois semaines de festival, et une plus grande amplitude de diffusion avec le développement de représentations en temps scolaire, à l’occasion de la 27e édition du festival Artdanté (7-28 Mars).

    Près de vingt-cinq équipes artistiques présenteront leurs œuvres les plus récentes, au Théâtre de Vanves et dans différents lieux partenaires. Une grande majorité d’entre elles sont des créations de la saison en cours et ont été travaillées avec le soutien du Théâtre de Vanves via de nombreuses résidences ou coproductions. « Nous sommes particulièrement heureux d’avoir accompagné des projets qui se font, plus que jamais, l’écho des enjeux du monde contemporain et qui tentent une réponse aux crises multiples que nous traversons » soulignait Anouchka Charbey, directrice du théâtre Le Vanves

    «Fidèle à sa mission de soutien à la création contemporaine, Artdanthé continue d’être un espace d’accompagnement pour les artistes qui innovent et expérimentent de nouvelles formes. Le festival maintient sa position de défricheur dans le paysage culturel, tout en veillant à ce que ces créations aventureuses soient ouvertes à toutes et tous via des dispositifs de médiation de plus en plus nombreux, grâce à des partenaires qui nous témoignent chaque année de leur confiance. Ces crèches, établissements scolaires, ces associations ou centres sociaux et médicaux tiennent à mettre la création au coeur de leurs activités et nous aident à faire d’Artdanthé un festival pour toutes et tous ; un espace de recherche pour ouvrir ensemble de nouveaux imaginaires »

    Dès la soirée d’ouverture, le festival qui « sait jouer sur nos émotions, entre ironie et décalage grotesque, sérieux et distance documentaire » selon les spécialistes, démarre avec  le  Ballet National Folklorique du Luxembourg avec le Great Chevalier et de sa « Danse du Pigeon » qui « vaut le détour, tant qu’elle se déroule sous la haute complicité de la chorégraphe Simone Mousset »  et  la nouvelle pièce de la Suisse Marion Zurbach qui, avec « Les Héritiers x» s’intéresse à  l’Orchésographie de Thoinot Arbeau, véritable manuel de danses du XVIe siècle.

    La suite de la programmation du festival se promène de soirées composées en fils rouges transversaux : Au lycée Dardenne de Vanves, Betty Tchomanga donne une de ses Histoire(s) Décoloniale(s), cette fois autour de Folly Romain Azaman, danseur et musicien béninois. «Comme un portrait, le solo fait œuvre de re-surgissement de croyances et de pratiques issues du vaudou, ainsi que des rythmes et des danses qui habitent ce corps et son vécu ». Ensuite à Panopée, c’est au tour du norvégien-jamaïcain Harald Beharie de poser son corps et sa voix sur les mythes du corps noir, sous l’angle des identités queer. Son Batty Bwoy a remporté en 2023 le prix Hedda de la « meilleure production de danse ». Côté créations : «  Mother Tongue » de Lucia Garcia Pullés, un formidable voyage entre mémoire personnelle et dépersonnalisation de la voix, ou encore «La demande d’asile », duo de Nicolas Barry entre danse et théâtre avec Sophie Billon et Nangaline Gomis,  ou « Chansons mouillées » de Nina Santes, un projet hybride entre concert, conférence et performance, en forme de retrouvailles avec ses propres ratés. La dernière de la série est orchestrée par Aloun Marchal ou plutôt son avatar, comme une véritable soirée électro qui déconstruit l’image du DJ immobile. Il laissera place en soirée de clôture à un véritable DJ set, proposé par Konstantinos Rizos et Nefeli Asteriou.

  • VANVES ET SA REGION DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    CONSULTATION SUR LA MOBILITE

    Les vanvéens, comme  tous les Franciliens sont invités jusqu’au 31 mars 2025 à donner leurs avis, remarques et propositions sur le futur des mobilités dans la Région, à l’occasion de l’enquête publique sur le Plan des mobilités qui succède au Plan de déplacements urbains (PDU) d’Île de France de 2014. Il a pour objectif de répondre aux besoins des Franciliens en matière de déplacements à l’horizon 2030 et de placer la mobilité en Île-de-France sur la voie du bas carbone. Il vise ainsi la baisse de 15 % des déplacements en voiture, la hausse de 15 % des déplacements en transports en commun, ainsi que la multiplication par trois des déplacements à vélo. Ainsi, il fixe la stratégie régionale en matière de mobilité jusqu’en 2030 et les actions à mettre en œuvre à travers 14 axes et 46 actions portant sur l’ensemble des modes de déplacement des Franciliens ainsi que sur le transport de marchandises.  «Ces contributions seront déterminantes pour façonner un modèle de mobilité résilient, durable et adapté aux besoins de chacun » explique-t-on à  la Région qui appelle à une mobilisation massive des citoyens afin de construire l'avenir des déplacements sur le territoire

    GRAND PARIS EXPRESS : RETARD

    Les vanvéens ne pourront pas emprunter le nouveau métro automatique à la gare Fort d’Issy-Vanves-Clamart avant la fin 2026 alors que la date de mise en service de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express était prévu fin 2025. La société du Grand Paris (SGP) explique ce décalage par « les difficultés du passage de la phase de travaux de génie civil et d’aménagement à la phase des systèmes de transports et de réalisation des essais ».  Ainsi ce n’est pas le génie civil, ni les aménagements qui rallongent le calendrier, mais le réglage du systéme automatique de conduite des trains dont l’ampleur et la complexité de la tâche avait été sous-estimé. Car contrairement aux premiers essais, « le rodage du systéme automatique se fait désormais dans la configuration définitive du métro. Et ces nouvelles difficultés nous conduisent à enregistrer ce délai supplémentaire » explique la SGP qui, pour garantir un niveau de performance optimum, ne peut faire ce travail d’adaptation que simultanément sur les trois lignes15-16-17.  « C'est une très mauvaise nouvelle pour les centaines de milliers d'habitants et travailleurs de la petite couronne qui l'attendent depuis plus de quinze ans» avait  réagit Valérie Pécresse en rappelant qu’elle avait tiré plusieurs fois le signal d'alarme ces derniers mois sur les risques qui s'accumulaient sans être entendue. Du coup, elle a demandé «la création d’une mission de contrôle et de coordination pour réduire ces délais supplémentaires au maximum à fin 2026 et assurer une information précise et transparente, en temps réel, des membres du conseil de surveillance de la SGP».

    TRAM T2 :TRAVAUX A LA PORTE DE VERSAILLES 

    Pour améliorer les conditions d'exploitation de la ligne T2, la RATP va réaménager le terminus de la Porte de Versailles. Le projet « T2 ACE »  prévoit des améliorations majeures, comme la création de voies de retournement à la station Porte de Versailles, le déplacement de la station de 100 mètres et l'ajout de quais latéraux et de nouveaux chemins piétons. Ces travaux entraîneront, entre le 3 et le 16 Mars, la fermeture des stations Porte de Versailles, Porte d'Issy, Suzanne Lenglen et Henri Farman. La station Issy Val de Seine deviendra le terminus provisoire. Ensuite, la station Suzanne Lenglen deviendra le terminus provisoire jusqu'en février 2026. À long terme, d'autres améliorations sont prévues, comme l'ajout de rames supplémentaires pour réduire l'attente à 3 minutes 30 pendant les heures de pointe, améliorant ainsi les conditions de transport. 

     

  • PAS ENCORE DE VOIE RESERVEE SUR LE PERIPH LE LONG DE VANVES

    Lorsque les vanvéens s’engageront sur le Périph par les bretelles des portes de La Plaine, Brancion ou de Vanves, ils n’auront pas à veiller d’éviter d‘emprunter la voie réservée au covoiturage mis en place depuis le lundi 3 Mars. Tout simplement parce que la portion sud du Périph entre les portes de Sévres et Bercy n’est pas concernée parce qu’elle est réduite à 3 voies au lieu de 4. Pour l’instant, car elle devrait l’être ultérieurement

    Ainsi, après le Périph à 50 km/h depuis Octobre, une voie de covoiturage a été mis en place dés le 3 mars pour une période expérimentale de 6 mois. La voie de gauche, comme c’était le cas pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, est utilisée pour cette phase de test et elle est réservée au covoiturage, aux bus, aux taxis et aux véhicules de secours. Deux créneaux ont été mis en place, entre 7h et 10h30 puis entre 16h et 20h (du lundi au vendredi uniquement). Un bilan devra être effectué «au bout de six mois afin d’évaluer son efficacité, son impact sur la fluidité de la circulation et les conditions de sécurité» selon le ministère de l'Aménagement du territoire et de la Transition écologique  qui ajoute «qu’à l’issue de cette évaluation, il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées».

    Bien évidemment, La mairie de Paris s’en est félicitée. Anne Hidalgo qui a toujours dit vouloir pérenniser le principe de voie réservée, héritage des JO de 2024, poursuit dans sa volonté de lutter contre l’autosolisme et réduire les nuisances liées à la voiture. De son côté, la présidente de la Région Ile de France, Valérie Pécresse, s’est inquiété d’un risque d’embouteillages massifs et d’un report sur les voies limitrophes. Tout en notant, comme elle l’a instamment demandé, la désactivation - par la mairie de Paris ou la préfecture de police - de cette voie réservée en cas de congestion de l’infrastructure : « La Région Île-de-France sera vigilante sur les modalités de mise en œuvre de cette désactivation temporaire pour qu’elle tienne compte également des effets de congestion du réseau secondaire causés par cette voie réservée » assure-t-elle

    De son côté, l’association 40 millions d’automobilistes  qui dénonce « une mesure discriminatoire, inadaptée et précipitée », a lancé une pétition contre la voie de covoiturage sur le périphérique, intitulée « Automobilistes à Paris, la peine Capitale ». Elle demande la fin de l’expérimentation et s’oppose à l’application officielle de la mesure, prévue le 1er mai prochain.

    En attendant, toutes les personnes ne respectant pas les règles de circulation sur cette voie seront passibles d’une amende de 135 €, aprés une phase pédagogique de deux mois. A l’aide d’une caméra de contrôle qui utilise l’intelligence artificielle, un conducteur seul sera averti de son infraction. Dans les faits, un losange blanc lumineux lui indiquera de changer de file. La phase de verbalisation entrera en vigueur le 1er mai. «Concrètement, des totems surmontés de caméras permettront d'identifier les catégories, de compter les passagers, à l’avant comme à l’arrière, et de lire les plaques minéralogiques avant et arrière» explique la mairie de Paris. A l’issue de l’évaluation, «il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées», précise le Direction des routes d’Ile de France.